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Blog Yoga

Articles de blog

Réflexions et analyses sur le yoga que je pratique depuis 20 ans en tant que professeur.

– Mon souhait, vous en faire profiter !

Mon blog sur le yoga

“Le yoga est une plongée en vous-même. De la même façon qu’on prend la douche tous les jours, le yoga est une hygiène physico-mentale qui peut se résumer ainsi : on n’apprend pas des choses au yoga, on désapprend. On enlève quantité de masques somatiques et psychologiques, et ce qui reste à la fin…c’est ce qui se rapproche le plus de nous-même !”

Qui suis-je ?

Le yoga est ma passion et j’ai dédié ma vie à sa pratique et à son enseignement. Je suis passionné par l’étude du corps humain et je m’efforce de guider mes élèves sur le chemin de l’épanouissement physique et mental.

J’ai acquis une grande expérience au fil des années et j’ai développé des techniques uniques qui permettent à mes élèves de progresser rapidement et efficacement.

Ma philosophie est basée sur l’idée que le yoga est un chemin personnel et que chacun doit trouver sa propre voie. Je suis fier avec ce blog yoga de pouvoir aider mes élèves à découvrir leur potentiel et à atteindre un état de bien-être et de sérénité.

Publié le 04 septembre 2023

Revenir à ses racines…

Nous vivons une période de déstructuration.

Qui dit déstructuration dit destruction apparente, et je pense qu’à l’heure actuelle où la folie est omniprésente dans beaucoup de domaines qui constituaient il y a peu notre quotidien, on ne peut que le constater.

Ceci dit, la fin d’un monde n’est pas la fin du monde, loin de là.

Par contre, c’est et ce sera très perturbant pour les individus que nous sommes qui doivent eux aussi déconstruire ce qui n’a plus lieu d’être.

Désormais et plus que jamais, il s’agit de s’enraciner dans ce qu’il y a de plus profond en nous.

Trouver ce qui existait avant et ce qui existera après. Ce qui existe déjà en nous mais que nous occultons parce que nous ne regardons pas au bon endroit.

Et quoi de plus bel outil que le yoga qui est la source d’inspiration de tellement de pratiques actuelles qui l’ignorent ?

Pour revenir aux sources et donc à sa propre source, fin d’avoir une assise suffisamment solide pour résister à ces temps de perturbations si grandes…

Alors, on s’y met ?

Publié le 23/09/2022

Pourquoi la bienveillance ? la Tolérance ? La non-exclusion ? 

Tout simplement parce que j’en ai cruellement manqué depuis tout petit… 

Comme le souligne mon livre « Chroniques des A-normaux », depuis tout petit j’ai ressenti cette mise à l’écart. Fils d’une institutrice, j’ai été mis à l’école plus tôt sur dérogation et je pleurais tout le temps ou presque, ceci allié à un décalage au niveau de l’âge et à une petitesse presque maladive, dès mon plus jeune âge, je me suis senti différent, et généralement la différence est pointée du doigt.

Comme une difficulté vient rarement seule, quelques années plus tard, en plus de très petite taille, je me suis mis à bégayer de façon incontrôlable ce qui m’a valu d’être muré dans un silence non voulu, pendant de très nombreuses années.

J’ai donc appris à écouter, et à développer un langage non verbal adéquat pour communiquer tout de même. 

Plus tard encore, au collège, ma petite taille ni mon bégaiement ne s’améliorant pas, je fus aussi confronté à la violence verbale et physique d’un établissement difficile, et ceci allié au fait que j’étais dans une classe dite bilingue, donc avec un niveau de rendement élevé du point de vue des résultats scolaires attendus…

Humiliations scolaires ou sociales, apprentissage par l’évitement de l’échec et le rejet de ceux qui échoue, racisme, de peau, classe, de classes (scolaires) ont été mon lot quotidien pendant 4 longues années 

Ayant des parents qui n’attachaient aucune importance à l’apparence et à la mode vestimentaire, je ne m’habillais qu’avec des affaires qui nous avaient été données, donc soit trop grandes, soit trop petites, soit d’un autre temps ou d’une autre génération ! lol là aussi, l’exclusion par les marques de vêtements ou les modes en général a été assez édifiante tant et si bien que jusqu’à la fin de l’adolescence, je me pensais sincèrement moche.

Comment en arriver à faire croire et à se faire croire que l’on est repoussant juste à force d’exclusion et d’humiliation ? 

Les arts martiaux m’ont bluffé parce que déjà je pouvais être quelqu’un de différent, qui utilisait une facette de ma personnalité qu’on ne m’autorisait pas en dehors, pour la bonne et simple raison que les uniformes, nous rendaient tous égaux (ou presque : marques, tailles, etc…), unis devant la forme.

Pourtant, la ségrégation existait déjà avec les grades et les « plus forts » (donc plus adaptés à faire de la compétition) et les autres (facilement mis de côté car jugés on intéressants par la plupart des professeurs). Les arts martiaux développent aussi souvent un Ego propre à l’art martial avec la sempiternelle question de savoir si c’est efficace ou non, est ce qu’un art martial est meilleur ou non qu’un autre, ce qui à mon sens, a autant de sens que d’essayer de comparer un être humain à un autre en se demandant s’il est meilleur ou pire…

Dans leur finalité et n’en déplaise à certains qui ne seront évidemment pas d’accord avec moi, les arts martiaux visent la rencontre se soi avec soi, l’autre n’étant qu’un pont vers nous même, la dualité visant à devenir unité. Tous les plus grands maîtres en arts martiaux ont vécu cette transition et parlent de cet éveil, cette compréhension globale de ce à quoi servent ces techniques guerrières, travaillant dans la guerre, la dualité, pour mieux comprendre sa vanité et sa fausseté si on dézoome un tant soit peu. 

Le yoga ne fait pas exception à la règle, les différentes écoles tendent à s’exclure les unes les autres, alors que si yoga est union, je pense que tout est dit. 

La bienveillance me paraît l’arme absolue pour désarmer les défenses qui rebutent l’apprentissage de tout un chacun quel que soit le domaine. Dans le sport, on a tendance à survaloriser les qualités (voir Nadal et son bras gauche démesuré désormais légendaire), alors que dans ma vision des choses, qui n’a pas pour objectif une performance sportive, ni intellectuelle ni même spirituelle (si si ça existe !), l’apprentissage vise à travailler ses défauts comme ses qualités, en commençant par les reconnaitre et à les inverser : l’un de mes défauts principal est l’entêtement, mais être têtu m’a appris à être persévérant plus que de raison, et par là même à aller où très peu de gens osaient aller. 

La tolérance permet de créer un cadre sécurisant où les personnes vont se sentir bien, à l’aise pour pratiquer « l’échec », c’est-à-dire apprendre en faisant énormément d’erreurs sans avoir peur d’en faire de peur de craindre une sanction ou une ségrégation hiérarchique s’ils le font. Au fond, ces dernières années nous ont vraiment appris qu’on ne sait pas grand-chose, y compris au niveau scientifique, alors à quoi bon se prendre au sérieux quand on sait que les vérités d’aujourd’hui seront nécessairement les mensonges de demain 

La non-exclusion, que la personne soit handicapée, qu’elle soit mal entendante, non voyante, étrangère, atteinte de troubles autistiques, diminuée physiquement par une trachéotomie ou une opération quelconque, toute personne peut selon moi pratiquer un art martial ou du yoga.

Il s’agit uniquement d’adaptation, ce que je me suis efforcé de faire depuis presque 25ans d’enseignement. C’est pourquoi j’ai aussi développé des cours particuliers, pour permettre d’exploiter plus avant ces re paramétrages de l’activité en fonction des besoins des personnes qui ont le désir de pratiquer.

Le principal verrou s’appliquant d’abord et avant tout à eux-mêmes. La plupart des gens sont très dures avec elles-mêmes et vivent selon le diktat de se dépasser dans la violence, professionnellement, même amoureusement on dit souvent qu’il faut se battre pour son conjoint. De ce fait, l’apprentissage ne peut qu’être limité à la limite imposée par le pratiquant lui-même.

Tant qu’il est persuadé qu’il est limité (en techniques, en mouvement, en sport), il le sera, et là encore la bienveillance vis-à-vis de l’autre mène à la bienveillance de soi qui mène à la tolérance et qui dans mon chemin a mené à la non exclusion. 

Le contexte actuel étant très à propos des valeurs inverses qui sont prônées, sous un prétexte de sécurité dont je ne discuterais pas ici la prétendue légitimité, on bannit littéralement une partie de la population qui émet des doutes et oppositions à la pensée actuelle.

La ségrégation concerne tous les aspects de notre vie sociale, professionnelle, sportive, sanitaire ou même encore amoureuse (sur tinder, il y a un onglet « pass sanitaire », et bizarrement pas un onglet « résultat test SIDA »). Ainsi, les valeurs premières du yoga et art martiaux ont été de lutter contre ce qui ne semblait pas juste.

Le yoga permettait une ascension spirituelle en dehors des castes et du karma, les arts martiaux se pratiquaient clandestinement et dans le secret car généralement le pays était sous occupation et les arts martiaux du pays occupés étaient strictement interdits. 

Proposer des cours en plein air et spécialement en pleine nature permet de renouer avec ces valeurs de non exclusion, de lutte contre les inégalités et pour la justice, et de résister à la tentation que l’on pense à notre place, bon nombre de fois historiquement yoga et arts martiaux comme la méditation ont été mis hors la loi car jugés subversifs, pouvant permettre aux personnes de retrouver un libre arbitre dans une pensée qui s’affranchirait de quelque gourou que ce soit (ce qui peut faire légion dans le yoga et les arts martiaux aussi).

Ainsi, mon credo actuel est que chacun devienne son propre gourou, son propre coach, son propre maître à penser, son propre guide, donc une autonomie et aucune dépendance malsaine maître/élève. Comme le dit un nouveau documentaire : « pas d’écologie extérieure sans écologie intérieure », le yoga étant une écologie de soi même, une fois que l’on ose aller réellement à la rencontre de soi, alors seulement la bien-veillance à soi comme aux autres peut s’imposer elle-même comme une évidence 

Publié le 24/05/2022

Le temps du changement

Ces temps de changements complètement fous (il faut bien le dire !) ont été, sont et seront encore particulièrement déstabilisants pour beaucoup (pour ne pas dire tout le monde) de personnes.

Renaitre à soi même c’est aussi un peu mourir à soi. Donc abandonner l’ancien et se tourner vers le nouveau est un peu l’essence de ce qui se joue en nous et autour de nous. Le krya est l’outil par excellence de cette mue que nous devons tous faire à un moment ou à un autre de notre existence… à l’heure où la société dans son ensemble effectue une pénible (selon son point de vue) mue.

– Les cours particuliers qui visent les objectifs de la personne
– Les cours semi particuliers ou « yog’à ma guise » qui visent des petits groupes sur un thème donné
– Le coaching martial pour défouler son émotionnel, se remettre en forme de façon martiale, développer sa confiance en soi ou tout simplement trouver son « DO », sa voie, son sens, son yoga à travers l’art martial.

– Le coaching « spirituel », j’emploie les guillemets parce que tout le monde y va de sa sauce pour ce mot aujourd’hui. J’en suis venu naturellement à ce coaching en suivant des personnes qui se sentait plus inspiré par des mots, une écoute bienveillante et surtout mon expérience et parcours de plus de 20 ans qui permet d’aiguiller la personne vers ce qui semble le plus ajustée pour elle.

Le yoga « énergétique », encore une fois je ne l’emploie que rarement car ce sens a perdu presque tout sens aujourd’hui : tout est énergétique et rien ne l’est, rien n’est défini, tout est flou. Ce yoga est dédié aux personnes qui ont des ressentis énergétiques et ou qui se sentent appelés par eux, la séance se déroulant comme une mise à jour de nos programmes. Pour le reste, contactez-moi, on verra si c’est juste pour vous ou pas.

Publié le 26/01/2022

Voilà, chose promise chose due :

Nous voici en ce début d’année avec de nombreux défis à relever et de nouveaux outils pour nous y aider. Outre des ateliers sur les états d’éveil qui sont porteurs de cette évolution (saktipat), et les cours particuliers que je donnais déjà, je vais consacrer à partir de fin février de plus en plus de temps à de nouvelles séances inédites, alliant la technologie (vidéos de mandalas, casque virtuel, musiques inspirées de bols) et le yoga traditionnel pour une immersion permettant à chacun de trouver ce dont il a besoin.
Certains piocheront dans les séances pour guérir des blessures et traumatismes que nous portons tous ou presque, d’autres y verront un moyen moderne d’éveil spirituel qui est au cœur du yoga originel ; d’autres enfin y trouveront le moyen d’obtenir la joie d’un pur “kif”, une séance de montagne russe spirituelle à la sauce yogi que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, pour retrouver ce que l’on recherche tous : soi même lorsque l’on s’amuse.
A très bientôt pour vous retrouver en présentiel comme en visio, les deux étant possible (donc la distance importe peu).

Publié le 12/11/2021

Mon point de vue sur l’énergie

1ère partie

Dans le yoga comme dans la culture asiatique en général, depuis des millénaires, bien avant notre point de vue occidental orienté vers la raison scientifique : tout est énergie. Aujourd’hui tout est confondu, prana, chi, corps pranique, astral, éthérique et les différentes traditions culturelles ne simplifient pas les choses comme la mode new âge la simplifie parfois trop, assimilant tout à « l’énergie ». Sans préciser, restant dans un flou artistique qui dessert le propos et donnent de l’eau au moulin de ceux qui ne ressentent rien ou ne veulent rien ressentir.

Pour moi, toutes les énergies sont des points de vue, tous les protocoles des expériences décrites par des personnes l’ayant retranscrites, et validées par d’autres par expériences similaires. En bien des sens, ça rejoint la vision scientifique qui valide par expériences jusqu’à ce que la théorie soit devenue tellement dogmatique qu’on confond expérience et réalité. Pour moi, la réalité n’est validée que par l’expérience personnelle. Ainsi, on finit la boucle : on a des informations provenant de différentes expériences qui établissent des cartes (scientifiques ou énergétiques, peu importe après tout), et le chemin tracé par notre propre expérience peut être qualifié de réalité, la réalité étant de ce point de vue tout le temps différente d’une personne à une autre, sans que l’une ne puisse réellement remettre en cause l’autre,telle que l’exprime la fable indienne sur les aveugles ne voyant qu’une partie ou un point de vue d’une chose en particulier. C’est pourquoi je parle très peu d’énergie, car le flou est très souvent le reflet d’un manque de consistance et de clarté sur ce qui est décrit car non défini.

Restons donc pour ne pas nous égarer sur la tradition védique indienne qui a donné lieu à la vision du yoga telle qu’elle nous est transmise le plus fréquemment, sans oublier une fois encore que par désir de clarté la simplification est extrême et que cette vision-là reste une description non dogmatique de ce qui peut être vécue et que peut exister :

En Inde, selon la tradition, tout est énergie. Le corps n’étant que de l’énergie dense vue par une autre énergie dense et se qualifiant de matière.

Le corps pranique est comme un corps énergétique dédoublé et c’est sur ce corps que l’on va agir dans le yoga.

2ème partie :

Le corps énergétique un moule d’énergie

C’est comme un moule d’énergie dense dans lequel on va faire circuler de l’énergie au moyen du mental, qui n’est qu’une énergie plus subtile. Le mental est donc un outil et non pas un ennemi contre lequel lutter. La visualisation est l’instrument principal du mental pour faire circuler l’énergie, comme les mantras sont aussi une énergie ou les mudras des sceaux au sens qu’ils scellent une énergie particulière dans le corps comme les ondes de formes peuvent le faire avec le son notamment

La musculature du périnée ou mulha bandha verrouille généralement le bas pour qu’il n’y ait pas de déperdition d’énergie et en haut il y a les yeux en shambavi pour appeler l’énergie à monter. Ainsi, l’énergie circule principalement sur l’axe énergétique (ou nadhi un peu un équivalent indien des méridiens chinois mais dans le cadre de la réalité culturelle et énergétique propre au prana) primordial : la susumna qui correspond à la colonne vertébrale dans le corps physique.

A noter : les deux autres nadhis principaux sont Ida et Pingala qui correspond peu ou prou au canal sympathique et parasympathique dans la matière (attention correspondance ne signifie pas identification)

L’idée de base étant donc de nettoyer l’axe principal où se situe les chakras qui sont largement vulgarisés et démocratisés par le new age, de façon à chauffer cet axe et éveiller à terme, l’énergie primordiale qui est la kundalini (notamment par la fusion de la dualité masculin féminin, bien/mal, Ida/pingala, solaire/lunaire, équilibrage canal sympathique et parasympathique et la susumna, éveillant la conscience ou plutôt permettant de retrouver que toute cette conscience n’avait jamais été perdue. A ce stade, tout ce que je viens de décrire paraît à la fois complètement faux et complètement vrai car les points de vue coexistent comme lorsque l’on regarde un film et qu’on pleure, l’émotion est réelle mais le film reste un film vu par une personne réelle. L’identification au personnage du film et la fusion,ne serait-ce que momentanée avec lui crée ce que l’on peut nommer l’Ego, et son enferment les souffrances et beautés qu’on lui connaît…

Tout peut être yoga ?

Le yoga n’est pas l’apanage d’un tapis et d’une tradition indienne hermétique. Le yoga (ou union) est un état de transcendance que l’on a tous déjà plus ou moins vécu. Le sport en est un exemple frappant, lorsque l’on est capable d’accomplir des choses que l’on ne pensait pas être capable, le tout dans la fluidité et une (sur) conscience qui rend addict à celui qui pense que le moyen qui l’a rendu possible est le seul pour obtenir cette fin.

En fait, cet état de transcendance ou samadi nous le recherchons tous : le sexe, l’amour (ou grand amour), la boulimie d’informations que nous confondons avec la connaissance (pressentant que l’on pourrait être omniscient)… tout ce qui fait l’objet de notre attention et de notre quotidien est recherché en fin de compte pour se rapprocher de cet état d’union, que l’on confond avec un partenaire ou un guide trop souvent, ce qui donne lieu à des relations amoureuses destructrices ou à ce que j’appelle des gouroutisations, pour ne citer que ces deux cas.

La vérité c’est que j’ai rencontré à maintes reprises des personnes cultivant leur jardin ou allant à la pêche, décrivant bien mieux et de façon bien plus accessible que la plupart des conférenciers connus et reconnus dans ce domaine (à noter : dans les temples, hormis les enseignants les personnes les plus respectées sont les jardiniers et les cuisiniers, et ainsi tout le monde nettoie ou participe aux tâches, sans doute pour se le rappeler, plus que par humilité selon moi, en définitive).

Marcher en pleine nature et ne faire qu’un avec elle, ne serait-ce qu’un instant, être ébloui par un paysage au point que notre vision du monde se trouble momentanément, avoir une connexion avec une personne, ne serait-ce qu’une seconde à tel point qu’on jurerait que les limites de l’un et de l’autre ont été abolies (et si elles n’avaient jamais existé ?), nager en se sentant une partie de l’eau qu’on utilise pour se mouvoir ou qui nous utilise pour nous englober, l’éveil intellectuel de la plupart des scientifiques lorsqu’ils racontent pour la plupart « l’invention géniale », leur coup de génie qui les a « frappé » en un éclair… tout cela ne sont que des façons d’atteindre l’état yoga d’union, qui est en fait une inversion. Si tout peut être yoga, alors tout est peut-être yoga. Je m’explique : si tout est yoga, peut-être l’Ego de chacun ne s’éveille pas à une nouvelle réalité mais cette réalité est tout le temps-là, et l’Ego s’efface parfois pour que la réalité d’union non séparée se rappelle d’elle-même. Ce que l’Ego va en retenir va déterminer le degré de ce que l’on appelle à tort et à travers l’Eveil.

Mon point de vue sur les arts martiaux

Les arts martiaux sont aujourd’hui plus yang que yin. Comprenez-moi bien : j’ai longtemps expérimenté ces pratiques et je ne suis pas en train de dire qu’elles ne servent à rien, juste qu’elles s’éloignent (toujours selon moi et selon moi seulement) de ce qu’elles étaient au départ et de ce fait, en limite l’impact santé et spirituel qui pourrait en découler.

Les arts martiaux modernes sont directement reliés à la compétition et au sport, donc à la dualité. Les arts martiaux traditionnels contiennent tous à l’origine de l’interne (yoga taichi, qi qong, méditation) et de l’externe (pratique plus physique et violente que l’on peut voir le plus couramment). L’objectif du « do » de l’art martial étant que la « voie » nous dirige vers nous même, et pour cela nous passons progressivement de la dualité à l’unité, à l’intérieur de nous comme à l’extérieur, nous prenons conscience que le monde n’est compétition que si on a décidé de le voir comme tel, qu’il peut être coopération si on a décidé de le voir (comme le démontre bon nombre d’études scientifiques récentes sur l’écosystème et la soit disant loi de la jungle, reprise point par point en la revisitant au travers du concept d’interactions où la loi du plus fort, loin d’être la meilleure, n’est pas celle qui est la plus efficace, ni celle qui perdure, et surtout dépend de celui qui l’observe).

De ce fait, un art martial externe, tout en apparaissant comme extrêmement efficace dans une réalité immédiate (ce qui reste à nuancer) est limitée dans la vision finale de l’art martial de « l’amour » qui est un art martial basé sur la conscience nous utilisons autant que nous sommes utilisés, dans le prolongement de la très jolie « vision » bouddhiste d’interrelations non séparée. Et de la même façon, un art martial purement interne zappe le point de vue de « confrontation duelle » qui nous permet de boucler la boucle entre le point de vue duel et non duel et ainsi de réconcilier ces deux visions, comme dans les paradigmes scientifiques où l’un finit par englober l’autre, pour n’en faire qu’un.

Le lien neurologie et techniques du yoga

EMDR, PNL utilisent les mouvements oculaires comme le font depuis des millénaires le chamanisme ou le yoga, mais pas forcément pour les mêmes raisons.

Une réaction neurologique peut entrainer des yeux bloqués en shambavi comme en témoigne ma compagne ayant eu des effets secondaires marquants au primpéran il y a plus de 20ans, et la langue s’étant vrillée en ketchari mudra, démontrant de façon flagrante que les technique de yoga ne sont pas anodines, ne relèvent pas du folklore suranné de civilisations décadentes mais bel et bien d’une réalité impliquant des correspondances neurologiques qui ne sont pas à sous-estimer et qui expliquent en partie qu’une séance de yoga avec « tout » ce qu’il y a à faire en même temps, n’a pas vraiment d’équivalent.

La correspondance imagerie médicale (IRM) entre mouvements des yeux et activations neurologiques en dit long aujourd’hui sur tout ce qu’il y a à découvrir dans ce domaine, un pan scientifique appelé « science de la méditation » a vu le jour pour l’étudier il y a quelques années.

Actions médicales sur le corps physique :

Méditation : enclenchement de réactions biochimiques que l’on ne pensait possible que par médicamentation chimique. Modification du mécanisme hormonal du corps pouvant être génomique dans certains cas (donc touchant à l’ADN, voir science et vie correspondant)

Le yoga comme outil de résilience corporelle ?

Un élève m’a récemment décrit sa situation concernant les apnés du sommeil.

Rééducation proposée par un orthodentiste : remuscler les tissus mous de cette partie du corps qui en s’affaissant en perdant de leur tonus peuvent provoquer des apnées de phase 1 c’est-à-dire sans hypoxie (sinon l’utilisation d’un masque est souhaitable)

  • Tirer la langue comme au lion
  • Retourner la langue en ketchari mudra
  • Pousser la langue au palais comme en jiva bandha
  • Utiliser e son dans le fond de la gorge

Ce même protocole a été utilisé dans plusieurs cours particuliers de yoga afin de réduire ou supprimer le symptôme d’apnée.

Périnée : la mobilisation du périnée maintient le bassin dans l’axe en favorisant une contre nutation sacrée et permet donc d’éviter des malpositions donc de protéger son dos

Un périnée tonique est utile pour toute personne pratiquant du sport, permettant d’éviter à terme avec l’age et selon la pratique, des descentes d’organes notamment et un relâchement des muscles liés à la miction et aux voies urinaires

Kryas : stomach vacuun, abdominaux ou respirations hypopressives ou aussi appelée fausse inspiration thoracique est une technique qui fait du bien aussi bien au dos, qu’au ventre, l’un interagissant avec l’autre de façon quasi inextricable. Cela muscle les abdominaux en respirant uniquement (des personnes à mobilité réduite par la sclérose en plaque ou la fybromyalgie se sont remusclés de cette façon), mobilise la musculature profonde des abdominaux qui entourent les viscères et provoquent le « syndrome du ventre en avant » passé un certain âge, tonifie les muscles érecteurs du rachis dont nous avons tous besoin, créent un massage viscéral et organique

Visualisation : cohérence cardiaque, et autre pratique permettant la visualisation a fait ses preuves sur l’action de la respiration sur le mental mais aussi sur les conduites addictives et compulsives quelle qu’en soit l’origine

Les postures dans un bon équilibre étirement gainage permettent de lutter contre la sédentarité dans notre mode de vie sous un mode ludique et dans la douceur

Les respirations sont à ma connaissance, l’outil le plus rapide pour engendrer une efficacité dans le lâcher prise, engendrant un cercle vertueux qui réclame de la pratique jusqu’à ce que le corps lui-même réclame la pratique une fois qu’il y a goûter

La relaxation muscle ?

De plus en plus, les techniques de relaxation sont inclues dans les entrainements des athlètes. Apparemment, la capacité de récupération du muscle s’accroitrait d’autant plus qu’il serait détendu et permettrait de reconstituer un muscle plus fort, plus volumineux et mieux dessiné que s’il était sollicité ou laisser à un repos actif comme d’ordinaire.

De plus, la visualisation permet d’avoir un travail direct sur le muscle, et obtient des résultats supérieurs à une pratique sportive purement et simplement physique. Ainsi, si on visualise un muscle qui travaille, il travaille partiellement déjà…

Le yoga fait mincir ?

Sous ce titre provocateur réside une réalité : respirer implique des mécanismes complexes de réduction de stress qui réduisent voire éliminent les conduites addictives (voir les recherches effectuées sur la cohérence cardiaque ou la méditation en plein conscience, pratiques directement inspirées du yoga).

 De plus, quelles sont nos principaux carburants : la nourriture, la boisson, et la respiration. Notre culture occidentale a tendance à survaloriser notre pratique alimentaire. Pourtant, si le pourcentage d’oxygene augmente, il est tout à fait logique de comprendre que la sensation de satiété et d’être comblé aussi, sans le recours à un surplus de nourriture.

La pratique du yoga agit en amont, il ne s’agit pas de se restreindre dans ses habitudes alimentaires (ce qui engendre généralement des frustrations et des effets secondaires très souvent peu pris en compte). Ici c’est la pratique qui change d’elle-même nos habitudes alimentaires. La pratique est transformatrice. Et la pratique engendre la pratique car la pratique assidue engendre le résultat, qui engendre la motivation, qui engendre elle-même plus de pratique… et le cercle vertueux se crée alors.

Le yoga c’est comme apprendre à faire du vélo avec son papa ou sa maman

L’image n’est pas qu’une simple métaphore, elle permet de comprendre le rôle du professeur qui guide et dont la présence est tout aussi importante que son effacement lorsque le temps est venu. Il est temps que les personnes deviennent leur propre gourou (celui qui conduit de l’obscurité à la lumière) et s’affranchissent de tout guide soi-disant hiérarchique superflu.

 

Arrêter de se faire mal

Un point sur la pratique ou sur la vie en général : nous vivons encore dans une période où nous sommes très durs avec nous-mêmes, si ce n’est pas physiquement c’est intellectuellement ou encore spirituellement. De cette exigence, elle-même issue du paradigme de la compétition (avec l’autre ou avec nous-mêmes) nait plusieurs travers :

Pendant longtemps, comme beaucoup de gens nous sommes tellement déconnectés de l’essentiel que nous avons besoin de toujours plus de sensations, comme des drogués en manque de consistance de montagnes russes émotionnelles qui nous donnent elles seules l’impression de vivre. Ainsi, il fut un temps où seul le combat et le fait de prendre des coups comme d’en donner me permettait d’avoir réellement accès à un ressenti corporel, tellement je n’aimais pas mon corps. Généralement, si nous pratiquons un sport c’est pour le modifier ou le figer dans un état qui se rapproche du canon de beauté socialement et psychologiquement acceptable défini à un moment donnée par la société dans laquelle on vit. Nous n’apprenons pas à nous accepter et donc à nous aimer, la non-bienveillance vis-à-vis de soi-même est donc retranscrite à l’extérieure par un manque de tolérance de l’autre et de ses défauts

Il m’a fallu beaucoup de temps pour me rééduquer à ressentir mon corps dans les détails, dans l’immobilité, dans la lenteur, dans ce que nous zappons dans notre vie quotidienne où tout ce qui n’est pas « efficace » est considéré comme inutile ou obsolète. Il est donc essentiel d’arrêter de croire que pour que quelque chose fonctionne dans notre corps, il faut se faire violence et douleur. Plus on pratique plus on doit aller dans la subtilité, sinon on va rechercher de plus en plus de sensations jusqu’à confondre gêne provoquée par un repositionnement et une adaptation du corps et douleur presque extatique qui est repoussée jusqu’à ressembler à du masochisme.

Un conseil, quand vous pratiquez : essayez de vous rapprocher le plus possible de l’immobilité dans le mouvement. Et lorsque vous êtes dans l’immobilité, essayez de ressentir les subtilités des adaptations proprioceptrices permanentes qui créent du mouvement dans votre corps. Comme dans le guerrier pacifique, en fait même lorsqu’on pense qu’il ne se passe rien, « il se passe toujours quelque chose ».

Namaste

Ce n’est pas un simple bonjour ou un simple geste de reconnaissance ou de gratitude comme il est couramment utilisé en mode new age dont on raffole de ‘l’exotisme…

« Je te vois » dans avatar, décrit de façon sommaire ce namaste, cette union du yin et du yang de la dualité, donc qui rejoint le divin.

Voir dans la mythologie hindouiste, l’histoire de dieu qui a caché le divin là où personne ne pense à le chercher : en soi même. Namaste signifie « je vois le divin qui est en toi et je salue et reconnais la même lumière qui est à la source de chaque chose, au-delà des apparences, je te connais et je suis toi, la source une qui émet chaque existence »

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